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The-Sweet-Boy-School

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Création : 07/11/2008 à 09:14 Mise à jour : 23/03/2017 à 15:07

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31 articles taggés B/T

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.TS : Nouvelle Vie, Nouveau Départ...Partie I.

Couple : Bill/Tom
Genre : YAOI, Lemon
Date de publication : 23/11/08

« Tom est victime d'amnésie, dû à une raison que ses parents tentent
tant bien que mal de lui cacher en lui inventant une nouvelle vie... »


----------------------------------------


En cours de ré-écriture...

Tags : TS, B/T
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#Posté le dimanche 23 novembre 2008 08:07

Modifié le samedi 23 octobre 2010 05:33

.TS : Nouvelle Vie, Nouveau Départ...Partie II.

Couple : Bill/Tom
Genre : YAOI, Lemon
Date de publication : 23/11/08

« Tom est victime d'amnésie, dû à une raison que ses parents tentent
tant bien que mal de lui cacher en lui inventant une nouvelle vie... »


----------------------------------------


En cours de ré-écriture...


Tags : TS, B/T
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#Posté le dimanche 14 mars 2010 06:03

Modifié le samedi 23 octobre 2010 05:33

.OS : Tu m'appartiens (Sur une idée de Léo).

Couple : Bill/Tom
Genre : YAOI, Lemon, Angst, Humour
Date de publication : 12/01/09

« Andréas est quelqu'un de jaloux, même si Bill n'est pas son petit ami... »


----------------------------------------


- Allez, s'il te plaît Bill !
- Mais j'en ai pas envie...
- Juste pour moi...


Il me fait sa petite moue, toute mignonne... Comment voulez-vous que je ne craque pas ? Malgré que je n'aie pas envie de sortir, je l'envoie bouler à chaque fois donc pour une fois je vais faire un effort... Rah Bill tu te laisses prendre trop facilement dans les filets de la manipulation !
Je soupire, relève la tête et lui souris légèrement. Quand il le voit, il sautille partout dans mon bureau. Il balance les feuilles qu'il tenait en main en l'air. Il s'arrête subitement et me regarde toujours avec le même sourire gamin et satisfait.

- Tu vas voir ce bar est superbe ! On va y aller en couple et...
- On n'est pas ensemble bon sang !
- Laisse-moi rêver... Ah non la chanson c'est laisse-moi t'aimer... Euh, c'est quoi la suite ?
- Vire de mon bureau avant que je ne change d'avis !
- Ok j'y vais ! A ce soir mon lapin en sucre !


Mon Lapin en Sucre ? Il y a un bug dans son système nerveux non ? Je lève les yeux au ciel et reprend tranquillement mon travail espérant soudainement avoir un empêchement pour ne pas aller au rendez-vous de ce soir...

[...]

Nous y voilà, je suis avec lui, dans un bar. Je m'ennuie déjà.

- Et donc là, j'ai fait avec le patron tout à l'heure : « Écoutez, ce soir je sors avec l'homme de ma vie donc ... »

Je me replonge dans la contemplation de mon verre de coca... vide. Andréas continue de pipeletter à côté de moi, tandis que mon verre n'a jamais été aussi intéressant. Je soupire pour la énième fois de la soirée.
Alors que je reporte mon attention sur mon verre, je le vois à nouveau plein de coca. Je détourne le regard avant que ça ne me fasse tilt. Mon verre de coca plein ?!

Je cligne des yeux et regarde encore une fois mon verre. Je regarde si c'est Andréas qui vient de faire ce tour de passe-passe. Il continue de me parler comme si de rien était. Je suppose que ce n'est pas lui. Je regarde dans les alentours une personne susceptible d'avoir rempli mon verre. Je relève la tête et vois le barman m'observer avec un sourire en coin.

Je fais le rapprochement et comprend que c'est lui, qui vient de me remplir le verre. Je me claque mentalement pour ce manque de perspicacité. Je le remercie d'un sourire timide tandis que je sens mes joues s'empourprer.

- Tout le plaisir était pour moi. Me dit-il avec un clin d'½il.

Je rougis d'autant plus et son sourire en coin s'accentue. Je détourne les yeux, et essaie en vain de me re-concentrer sur Andy. Il continue de me conter une des ses périlleuses aventures pas intéressantes.
Voyant que je suis inexorablement plus captivé par le barman que par lui, Andréas me tapote l'épaule et je sursaute violemment, arrachant un rire au barman. Mes yeux se tournent alors vers ceux de mon collègue.

- Oui Andy ?
- Tu m'écoutes ?
- Euh... oui, oui,
dis-je en rougissant encore.
- Hum... fait-il pas très convaincu.

Je me rends compte que là maintenant, tout de suite je n'ai qu'une envie : Que Andréas dégage. Un tête à tête avec le barman me tente bien là. J'entends Andréas soupirer et je reporte mon regard vers lui.

- On rentre alors Bill ?

Je sursaute. Ah non ! Je ne veux pas rentrer pas maintenant. Je fais une petite moue suppliante à Andréas pour qu'on reste mais à mon plus grand étonnement il me tire le bras et nous traîne dehors. Je reste encore pantois de ce qu'il vient de se passer et rentre dans sa voiture alors qu'il me ramène chez moi...

[...]

19h21. Je finis enfin le boulot que j'avais à faire. Je me faufile sans bruit hors de l'agence dans laquelle je travaille et fonce dans ma voiture, bien décidé à revoir ce barman. Je tâche de me rappeler la route que Andréas a empruntée hier soir.

Quand j'arrive dans le parking, je sors de ma voiture et sautille sur place, je m'empêche de courir vers l'entrée et avance lentement et calmement, essayant de rien laisser paraître. La porte du club s'ouvre et je me cogne brutalement contre quelqu'un.

Je gémis de douleur quand mes fesses touchent sans douceur le sol. J'entends la personne qui m'a bousculé se confondre en excuse. Je me redresse et croise le regard de cette personne. Celle-ci s'arrête aussitôt et elle me sourit.

Les yeux pleins d'étoiles, je revois enfin ce barman !

- Oh désolé, vraiment, je suis désolé...
- C'est aussi ma faute,
dis-je en le coupant. J'étais pressé...
- Vous attendez quelqu'un ?
me demande-t-il en souriant.
- Non je cherche quelqu'un.
- Et je peux vous aider ?
Continue-t-il avec son fameux sourire en coin.

[...]

J'ouvre la porte de mon appartement sans douceur et tandis que nous rentrons à l'intérieur, Tom la referme et me plaque contre celle, et se ré accapare de mes lèvres avidement. Nous nous dirigeons au hasard vers ma chambre, vu que nos yeux sont fermés et que l'appartement est plongé dans l'obscurité.

On y arrive tant bien que mal, malgré que l'on se soit arrêté en chemin, éclatant de rire quand l'un de nous avons trébuché dans un quelconque objet non identifié. Je laisse la porte de ma chambre ouverte. Et puis qu'est-ce que cela change-t-il qu'elle soit ouverte ou fermée ? Je suis seul dans mon appartement. Et finalement je lâche mon sac à terre.

Alors que j'essaie en vain d'enlever ses stupides Santiags, Tom plonge sa bouche dans mon cou, mordant, léchant, embrassant ma peau à portée de ses lèvres. Mes mains agrippent alors ses épaules, tandis que mes jambes commencent à faiblir. Il passe ses mains sous mes genoux et me porte telle une princesse sur mon lit, où il se place à califourchon sur moi.

Je sens enfin mes Santiags dégager ainsi que mes chaussettes. J'enlève le bandeau de Tom et la balance quelque part dans la chambre. M'impatientant je remonte le T-Shirt/Robe de mon vis-à-vis, c'est tellement grand son truc qu'on pourrait douter... dévoilant enfin son torse finement musclé.

Il se débarrasse aussi son baggy/sac à patate et se rallonge sur moi. Il plaque aussitôt ses lèvres contre les miennes, me faisant gémir de surprise. Je sens ses deux mains se balader sur mon torse et je frissonne. Je me tortille légèrement voulant sentir sa peau contre la mienne.

Il remarque mon impatience et se met à rire doucement. Il retire mon T-Shirt et mon jean. Il s'arrête quelques secondes et je relève les yeux pour voir ce qu'il fait. Il observe mon corps, se mord la lèvre et je me sens rougir. Je lui pince la hanche, et il semble reprendre contact avec la réalité. Il me sourit et se place à côté de moi.

Je le regarde sans comprendre et je vois qu'il cherche quelque chose dans le tiroir de ma table de nuit. Il sort le lubrifiant et ricane.

- Pourquoi tout le monde range le lubrifiant dans le tiroir de la table de nuit ?
- Peut-être parce que c'est l'endroit le plus proche du lit...
- Sûrement...


On se regarde avant d'éclater de rire encore une fois. Il me tend le lubrifiant et rallonge sur le lit, tranquillement les mains sous sa tête en sifflotant. Je rougis encore une fois sans le vouloir. Je remarque Tom a déjà envoyé valser son sous-vêtement sur le sol et je fais de même avec le mien. J'enlève le bouchon de la lotion en tremblant légèrement 'impatience sûrement et... réfléchis.

- Tom ?
- Hum ?
- Je... je te prépare avant ou... ?
- Oh non vas-y direct, j'ai l'habitude,
me fait-il avec un clin d'½il.

Sans même le vouloir, une jalousie soudaine me prend. Après tout c'est normal qu'il ait l'habitude... Mais pourquoi je me mets dans cet état pour ce parfait inconnu ? Je secoue la tête de gauche à droite chassant mes réflexions agaçantes et me concentre à nouveau sur le lubrifiant.

Je m'en étale une bonne quantité et me rapproche de Tom. Je me place à mon tour à califourchon sur lui et pars chercher ses lèvres. Il passe ses mains dans mon dos et je soulève en même temps son bassin pour me faciliter la pénétration. Il enroule ses jambes autour de mon bassin et je commence mon intrusion.

Il se crispe vivement. Il a peut-être l'habitude, mais en tout ça fait toujours aussi mal on dirait. Ses ongles s'enfoncent dans mon dos et je gémis doucement de douleur dans le baiser. Je continue à avancer dans son antre et détache sa bouche de la mienne, cherchant de l'air. Il a fermé les yeux et se mord la lèvre.

J'arrête tout mouvement et le regarde. Il ouvre subitement les yeux m'interrogeant du regard.

- Ca ne fait pas trop mal ? Demande-je un peu inquiet.
- Non... ça... va... Articule-t-il difficilement.

Je pars butiner son cou voulant le détendre au maximum. Au bout de quelques minutes, il me murmure que je peux continuer. Je m'enfonce alors jusqu'au bout et m'arrête à nouveau voulant voir sa réaction. Ses yeux sont toujours fermés, ses lèvres ne sont plus aussi serrées que tout à l'heure.

Je commence alors mes va-et-vient. Lentement. Même si je me retiens d'accélérer je veux m'assurer qu'il ne souffre plus. Son visage n'est plus aussi tordu par la douleur et je l'entends doucement soupire contre mon oreille et me chuchoter que je peux accélérer la cadence. Je tiens fermement ses hanches et mes à-coups se font plus rapides.

Ses gémissements de douleur se transforment alors en soupir de plaisir puis en plainte. J'accélère d'autant plus pour le satisfaire alors qu'il me supplie carrément. La marque de mes doigts sur ses hanches est ancrée sur sa peau. Sentant l'orgasme se rapprocher de plus en plus je m'arrête subitement.

Tom geint, me demandant de continuer. Je le fais taire d'un baiser et dénoue ses jambes de mon bassin. Je les fais remonter plus haut et elles tiennent sur mes épaules. Je donne un coup de bassin et Tom étouffe un gémissement entre nos lèvres. Il détache sa bouche de la mienne et m'indique difficilement que je viens de toucher de plein fouet sa prostate.

Souriant avec fierté je reprends mes va-et-vient arrachant à présent à chaque fois des gémissements voire des cris à mon amant. Au bout de quelques coups je me déverse dans son antre alors qu'il me suit juste après en se libérant entre nos deux corps. Je me laisse tomber sur lui et ses jambes glissent d'elles même de mes épaules.

Il me repousse légèrement, me retirant de lui et je retombe sur le matelas près de lui. Je me blottis contre lui et je laisse Morphée me prendre sans ses bras...

[...]


- Tu as passé la nuit avec ce BARMAN ?! Hurle Andréas.
- Oui je viens de te le dire... Réplique-je sans enthousiasme.
- Mais t'as pas le droit !
- Ah oui et pourquoi ?
- Tout simplement parce que tu es à moi et à moi seul !
Enchaîne-t-il avec fureur.
- Je ne suis pas une chose ! Je fais ce que je veux de ma vie !
- Tu verras que tu n'appartiens qu'à moi Bill...


Il sort aussitôt de mon bureau en claquant la porte. Je soupire et m'étale d'autant plus contre le dossier de mon fauteuil. Quand vas-t-il enfin daigner me foutre la paix ?

[...]

POV Externe

Le jeune homme blond platine se dirige d'un pas ferme et énervé vers le lieu de travail de Tom. Il entre dans le bar toujours aussi énervé et va directement devant le serveur. Tom relève les yeux vers lui et avant qu'il ne puisse faire quoique ce soit, le poing d'Andréas atterrit sur sa joue, le faisant tomber en arrière.

Le plateau contenant les boissons tombe aussi sur le serveur le trempant d'alcool. Andréas attrape Tom par le col de sa chemise de travail et lui chuchote avec un ton menaçant :

- Je te vois t'approcher encore UNE fois de Bill je te tabasse encore plus, compris ?

Le dreadé forcé d'obéir, acquiesce. Andréas le relâche le faisant retomber à terre, telle une poupée de chiffon et ressort aussi rapidement qu'il est arrivé, laissant Tom pantois au sol...

Fin POV Externe

[...]

Cela fait cinq jours que je n'ai pas vu Tom... J'avoue qu'il me manque un peu. Quand j'arrive dans le bar où il travaille et que je demande à ses collègues où il se trouve, personne ne sait. J'ai pensé tout d'abord qu'il était sûrement malade, mais maintenant je suis presque sûr qu'il m'évite.

Le pire c'est que je ne sais même pas pourquoi il m'évite... Ai-je fait quelque chose de travers ? Lui aurais-je fait si mal la dernière fois pour qu'il ne veuille plus me voir ? Et pourquoi son absence m'atteint aussi facilement ? C'est un parfait inconnu pour moi, alors pourquoi suis-je aussi perturbé de ne pas l'avoir vu ?

[...]


- On va au bar ce soir ?
- Comme tu veux Andréas...
Dis-je sans conviction.
- J'ai appris que ton cher barman avait quitté son poste, m'annonce-t-il tout joyeux.
- Ah bon ? M'exclame-je en relevant la tête vers Andréas.
- Et oui...

Je comprends mieux pourquoi cela fait une semaine que je ne l'ai pas vu...

[...]


- Andréas lâche-moi ! Dis-je en criant sans le vouloir.
- Attends, je vais te lâcher dans un instant... murmure-t-il avec une pointe de sadisme dans la voix.

Nous sommes partis au bar dans la soirée et Andréas s'est subitement volatilisé durant un bon quart d'heure à un moment. Quand il est revenu, il était tout souriant, il m'a prit par la main et m'a violement tiré dans sa voiture. Il a démarré aussitôt et nous a emmené dans une petite maison que je ne connaissais pas.

Et là il continue à me traîner à l'intérieur de cette maison. Il arrive dans ce qui ressemble à un salon. Il fait noir, donc je ne vois strictement rien. Mis à part une ombre dans le milieu de la pièce. Il place une chaise en face de cette ombre et me place sur celle-ci ligotant mes poignets derrière mon dos.

Je me tortille sur ma chaise, voulant enlever les liens. Andréas passe à côté de moi et caresse ma joue. Je secoue la tête et sa main descend plus bas sur mon corps.

- Arrête bon sang ! Fais-je en m'énervant.

Il s'arrête et allume la lumière. Celle-ci m'aveugle et quand je rouvre mes yeux, l'ombre que je distinguais dans le noir, n'est autre que Tom dans le même état que moi : ligoté à la chaise, sauf que du ruban adhésif couvre sa bouche. Andréas revient dans la pièce avec un couteau. Mes yeux s'écarquillent au fur et à mesure qu'il s'approche de Tom.

- Je t'ai dit que tu m'appartenais... Et lui, il désigne Tom du menton, va payer pour s'être mis entre toi et moi...
- Mais tu es complètement malade !
- Je suis juste fou de toi mon amour...


Il approche son couteau de la gorge de Tom en me souriant... tendrement ? Son sourire m'écoeure et je détourne les yeux pour ne pas regarder. J'entends Andréas gémir de douleur et le bruit du couteau qui tombe. Je reporte mon regard vers eux. Tom grimace de douleur, alors que Andréas se tient le tibia droit.

Les mains ensanglantées de Tom se détachent de la corde et il se libère. Il arrache le ruban collé à sa bouche. Il passe à côté d'Andréas et vient me détacher. Je me redresse aussitôt et me blottis contre Tom. Il sourit légèrement et me rend mon étreinte. Andréas se relève et prend son couteau. Alors que je m'attendais à ce qu'il nous fonce dessus pour nous assassiner, il me regarde droit dans les yeux et me dit :

- Bill... Je t'ai toujours aimé, mais toi non... A présent aies ma mort sur ta conscience ! Crève de culpabilité de m'avoir tué ce soir, je te jure que je te poursuivrais même mort !

Il plante le couteau en plein dans son ventre et le tourne sur lui-même (le couteau), il gémit de douleur et se laisse tomber au sol. Une flaque de sang se répand autour de lui très rapidement. Mes yeux toujours grands ouverts, je me rends compte qu'il continue à se vider de son sang et c'est alors qu'un cri d'horreur sort de ma gorge...

[...]


- Oui, l'affaire est classée, Andréas Lüfen s'est suicidé... Ne vous en faites pas Monsieur Kaulitz vous n'êtes en rien impliqué dans cette affaire ni vous Monsieur Trümper.

Nous hochons tous les deux la tête et l'inspecteur Rügen nous autorise à quitter le commissariat. Tom prend ma main et la sert. Il me fait comprendre à sa manière que ce n'est pas ma faute. Je lui souris et lui embrasse chastement les lèvres avant que l'on rentre chez nous où je vais probablement me reposer avec lui, épuisé de ses derniers jours...

FIN
Tags : OS, B/T, Lemon
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#Posté le lundi 19 janvier 2009 01:06

Modifié le samedi 23 octobre 2010 05:35

.OS : La Vie Parfaite de Tom !.

Couple : Bill/Tom
Genre : YAOI, Humour Noir, Parodique, Ironique
Date de publication : 28/02/09

« Et si tout n'était pas aussi parfait qu'il n'y paraît ? »


----------------------------------------

Tom. Tom était un garçon normal. Il avait deux parents. Deux parents non divorcés pour être précis. Il avait été conçu sur la banquette arrière de la voiture de son père, comme beaucoup d'autre enfant normal. Il possédait un chromosome X et un Y comme tout enfant du sexe masculin normal. Ses parents : Anna et Mark, deux personnes ayant un bon travail. Anna était médecin et Mark professeur de Mathématiques. Ils avaient donc tous deux combiner un bon budget. Tom était fils unique. Il n'avait donc aucun frère ou s½ur. Il était autant le chouchou de sa mère que de son père. Il avait ce qu'il voulait avec sa mère comme avec son père. Pour Noël, ou encore son anniversaire il avait ce qu'il voulait comme cadeau. Oui Tom était un enfant comblé. Un enfant dont de nombreux parents aimerait. Un enfant normal. Enfin... C'est l'impression que donne Tom. Tom était loin d'être un enfant normal...

Tom. Avec son apparence d'enfant normal il était plus ou moins apprécié de tout le monde. Enfin beaucoup de personne savait que Tom n'était pas normal. Ce fils de riche prétentieux n'était alors absolument pas normal. Mais qu'elle était leur définition de normal ?
Tom vivait dans la Gayté. Et il en était fier. Il se vantait de son statut de gay. Parce qu'avant tout Tom était hétérophobe. Toutes ces filles en décolleté le dégoûtaient au plus haut point. Alors que beaucoup de garçons normaux bavaient devant ces filles à moitiés nues, lui bavait devant le brun qui était près de lui.
Car qu'on le sache Tom était amoureux et en couple qui plus est.
Il était normal, fils unique, enfant comblé, gay, amoureux et en couple...

Voilà donc la vie parfaite de Tom...

Ce qui a poussé Tom à devenir Gay de force c'est bien sur les filles. Tom déteste les filles.
Pourquoi ?
Une fille c'est con.
Une fille c'est prévisible.
Une fille ça geint tout le temps.
Une fille ça sait pas ce qu'elle veut.
Une fille elle se plaint toujours.
Une fille ben... c'est une fille.

Les hétéros (Les garçons bien-sur) quand ils ont envie de sexe avec leurs copines ils le disent : « Chérie j'ai envie de toi... » Elles leur répondent souvent « Ahhh... j'ai pas envie... » ou, « Ahhh.... J'ai mal à la tête... » ou, « Ahhh... Tu m'énerves ! » ou, « Ahhh... T'as bien une main non ? » ou encore avec une voix bien aguicheuse : « Désolée chéri j'ai mes règles... »

(Remarquons que les filles emploient toujours le « Ahhh... » avant qu'elles se plaignent.)

Parce que oui une fille ça pisse le sang une semaine par mois ! Une fille c'est chiant. Et encore quand une fille ça a pas ses règles c'est parce qu'elle est automatiquement enceinte. Dans tous les cas une fille ça pose des emmerdes.

Pendant la grossesse c'est vraiment le passage de la vie d'une fille où elle est le plus insupportable. Entre saut d'humeur, vomissements, évanouissements, envies gastronomiques soudaines et tout le tralala... ben on a bien envie d'aller sauter du toit du premier immeuble dépassant les 15 étages, pour être sûr de bien crever sur la chaussée et se faire écraser si on est très résistant...

Voici à présent le cauchemar de Tom...

Tom était rassuré en étant Gay parce que tous ces problèmes qu'ont les filles, ben avec les garçons il ne risque pas de les avoir... Et ça c'est cool. Bill, son petit ami ne risquait pas de le rembarrer quand il avait envie de lui, Bill ne pouvait bien entendu pas tomber enceint...

Mais comme on dit tout peut arriver...

Aujourd'hui 5 Novembre 2008, Tom venait d'apprendre son cauchemar pour les 9 prochains mois de sa vie. Bill était enceint et ça, il ne l'avait pas prévu...

Tous les symptômes étaient là. Les sauts d'humeurs, les vomissements, les évanouissements, les envies gastronomiques soudaines... Et surtout Bill était depuis ces derniers temps extrêmement chiant. Bill était une fille au masculin. Pas à cause de son look ou de ses manies, non...

La bouche grande ouverte du à la nouvelle du médecin. Tom ne réagit plus. Il s'imagine les prochaines années qui vont suivre... Et ça l'horrifie. Bill va devenir mère ! Bill sera à présent comme une fille ! Il déteste les filles mais pourtant il aime Bill.

En ce jour Bill venait de casser 18 ans de la vie parfaite de Tom qui se transformait maintenant en parfait cauchemar...

FIN
Tags : OS, B/T
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#Posté le samedi 28 février 2009 08:46

Modifié le mardi 12 octobre 2010 07:16

.OS : Bus.

Couple : Bill/Tom
Genre : YAOI, Humour
Date de publication : 04/08/10

« Lycée, boulot, dodo et... bus. »


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Je sors de mon cours de Maths, tranquillement sans me presser, sachant très bien que le bus ne partirait pas sans moi. Pas que je prenne la grosse tête ou autre, non du tout. C'est juste que, je connais le chauffeur... Je salue les quelques connaissances qui me font coucou et sors de mon lycée. Je cherche mon bus des yeux et lorsque je le vois je m'y approche sans me presser (après tout je sors d'une longue matinée de cours...). Je monte les escaliers du bus et fais la bise au chauffeur qui est une fille et qui par la même occasion est ma grande s½ur. Elle s'appelle Sonia. Tout le monde sait au lycée que ma s½ur c'est elle. Après tout, ma mère est bien ma prof principale. Enfin, bref je m'assieds juste derrière ma s½ur et mets mes écouteurs dans les oreilles. Au bout de cinq minutes tous les bus décollent et c'est parti pour rentrer chez nous.

Ma s½ur fait sa tournée habituelle déposant chaque élève à son arrêt. Elle est toujours souriante et polie, elle salue les élèves qui lui disent bonjour et leur répond quand ils lui disent au revoir. Elle est petite par rapport à moi mais pourtant je trouve ça fascinant de pouvoir diriger un aussi grand véhicule, enfin bon je m'étonne devant beaucoup de choses. Le bus s'arrête à mon arrêt, je lui fais un signe de main en souriant et elle me répond de la même façon. Je change la chanson qui passe actuellement dans les écouteurs. Les mains dans les poches je me dirige vers la maison, Maman doit encore être au lycée. Elle a toujours des réunions, c'est chiant, mais bon je pourrai être tranquille à la maison.

Mais je crois que j'ai parlé trop vite... Une voiture est garée devant notre portail. J'hausse un sourcil mais finis par reconnaître le propriétaire de la voiture noire. Je coupe ma musique et vais toquer à la vitre teintée de la voiture. Elle s'ouvre aussitôt et le petit ami de ma s½ur me sourit. Je fonds toujours devant son sourire aimable. Je lui rends son sourire un peu plus timide. Je lui propose de rentrer ce qu'il accepte volontiers. Il sort de sa voiture, après avoir remonté toutes les vitres et la verrouille. Il me suit alors que je me dirige vers la porte d'entrée. J'arrive sans mal à prendre mes clés dans mon sac et déverrouille la porte d'entrée le laissant entrer. Il me remercie tout en commençant à me demander comment était ma journée.

Je lui réponds que ma journée était tranquille pour un mercredi et il me sourit encore. Il est très bizarre ce mec quand même, il sourit tout le temps, rien ne semble briser sa petite bulle de bonheur. Il rit, sourit, plaisante, joue, taquine n'importe quand. Ma s½ur adore ce côté-là « Je me prends pas la tête », car malgré tout il reste sérieux dans une relation, jamais Sonia ne s'est pas sentie aimée avec lui. Toujours adorable et attentif avec elle malgré leurs boulots respectifs différents, il arrive toujours à prendre un temps pour la voir elle, juste lui faire un coucou, rien de bien long mais qui fondre ma s½ur devant tant d'amour et d'attention.

Je lui rends une nouvelle fois son sourire et lui propose quelque chose à boire, ce qu'il refuse, disant que je peux aller vagabonder dans ma chambre et qu'il se débrouillerait. Oh s'il insiste. Je monte bosser mon texte pour le spectacle de théâtre que l'école monte cette année. Une histoire banale, vue et revue : celle de La Belle Aux Bois Dormants pour des ados de 17 ans, on trouvait ça ridicule. Mais bon pas le choix, la prof de théâtre est une enfant dans l'âme et nous a proposé (ou plutôt forcé à choisir) cette pièce. Personne n'a osé la contredire et on se retrouve avec un classique sur le dos. Fort heureusement je n'ai pas de rôle important, je me serai mal vu dans le rôle de la Princesse, et puis quoi encore ?

[...]


Une vague de protestation s'élève. Je suis de tout c½ur avec eux. Il s'avère que l'une des comédiennes quitte la troupe pour déménager dans le mois. Nous devons changer nos rôles. La prof comme au début, a deux boîtes. Une, contenant nos noms, et l'autre un rôle. Elle pioche un papier dans chacun et elle détermine les rôles ainsi. Elle plonge sa main dans la première boîte et en sort le nom de Mélanie Durier et le rôle de la Reine, celle-ci glousse de contentement. Et je soupire de dépit. Bon Dieu j'étais bien dans le rôle du cuisinier moi. Quelques minutes sa main plonge dans la première boîte et elle en sort mon prénom. Je retiens mon souffle et prie tous les Dieux pour que je garde mon rôle de Cuisinier. Je savais que les grenouilles se transforment en Prince mais apparemment les Cuisiniers aussi.

La prof brandit fièrement le papier qu'elle a prit dans la deuxième boîte sur lequel est marqué « Prince ». Elle me tend le texte des répliques du Prince alors que je la supplie du regard de me changer de rôle. Mais non, son sourire s'agrandit un peu plus alors qu'elle retourne presqu'en sautillant continuer de déterminer les rôles. Bon sang le Prince quoi ! Je voulais pas de rôle principal, déjà je vais devoir embrasser une fille de ma classe, bouh quoi, et ensuite j'ai plus de texte à apprendre. Que la vie est injuste, je ne veux pas, je ne veux pas ! Je m'apitoie quelques minutes sur mon sort le temps que ma prof finisse son tirage au sort et elle déclare fermement que les choses sérieuses peuvent commencer...

Tu parles !

[...]


Elle explose de rire alors que quelques élèves rentrent encore. Je me renfrogne et ne dis plus rien, puisque c'est comme ça hein, je me tais. Elle me supplie plus pour la forme que pour se faire excuser qu'elle est désolée. Évidemment je ne la crois pas et me tais toujours. Elle ne peut finalement pas s'empêcher de continuer à rire jusqu'à ce qu'elle puisse démarrer son bus. Elle tente en vain de calmer son fou-rire pour conduire correctement. Les premiers bus partent et elle desserre le frein à main pour avancer à son tour enfin, la larme à l'½il. Elle ne rit plus mais un large sourire la trahit. Je secoue la tête alors que je regarde mon texte de répliques.

Je roule des yeux en m'imaginant embrasser une quelconque fille de ma classe, elles sont toutes pas belles, doux Jésus, ayez pitié de moi, je vous le demande en toute candeur... Je visse mes écouteurs à mes oreilles laissant la musique filer dans mes tympans. Mon pied bouge très légèrement pour ne gêner personne au son de la musique. Le trajet est toujours tranquille, les élèves descendent à leur arrêt correspondant en lançant des au revoir à leurs amis avec de grands sourires. Aucun de mes amis ou connaissances ne prend le bus avec moi, c'est pas comme si ça me dérangeait tant que ça, au pire si je veux parler je peux de temps en temps le faire avec ma s½ur.

Sonia arrête le bus à mon arrêt et les portes s'ouvrent tandis que je sors. Je lui fais un signe de main en souriant et elle me lance un « A ce soir ! » avant que les portes ne se referment et qu'elle reparte vadrouiller pour déposer le reste des élèves. Elle habite dans son appartement à deux minutes de son boulot mais elle passe très souvent à la maison, du fait que son petit ami lui aussi vient à la maison sachant qu'il a plus de chance de la voir chez nous que chez elle quand le rendez-vous n'est pas prévu. Enfin bon je débute ma marche en direction de chez moi refrénant mon envie de chanter et danser sur la mélodie qui défile dans mes oreilles.

Non ça va, je ne suis pas encore dingue.

[...]


Je retire ce que j'ai dit. Je suis dingue.

Dingue de ça, dingue de lui ! Sacrilège, ces mots sonnent si bien dans ma tête, pourquoi ? Je secoue vivement la tête en envoyant au diable toute pensée le concernant. Pourquoi est-ce que le cours de Philo' me fait réfléchir sur les petits soucis de ma vie qui ne méritent vraiment pas réflexion ?! Je soupire discrètement ne voulant pas pourrir ma journée plus qu'elle ne l'est en m'attirant les foudres de la blonde de prof. Elle est vraiment chiante, je sais pas si elle s'en rend compte. Même mes profs de Français m'ont pas jamais autant endormi, même mon prof d'Allemand dont le pouvoir spécial est la capacité soporifique n'est pas pire qu'elle.

Elle explique en deux trois mots, ce qu'on compte faire le cours prochain (enfin les autres moi je participe jamais), et elle nous donne évidemment des devoirs à faire pour la prochaine fois. Un jour je penserai à lui dire dans un langage courant et loin d'être correct que son cours est véritablement à chier. A quoi ça sert la Philo' ? Surtout si tu l'étudies une année dans touute ta vie ? Non je comprendrai sûrement jamais. Enfin on va dire que je cherche pas plus loin que 2+2=4. Et pourtant j'ai une bonne moyenne de 14. Je déteste l'école et travailler mais ma mère a été derrière moi depuis mon jeune âge pour me pousser. Au final ça a payé et je me débrouille parfaitement en cours.

Elle relance un sujet particulièrement assommant pile au moment où la cloche sonne. Sauvé par le gong ! Mes affaires rangées en un clin d'½il je file plus vite que la lumière hors de la salle de repos de la blonde et cours me réfugier dans mon prochain cours : cours de Maths. Enfin un cours que j'aime. Un cours qui me donne l'impression de tout contrôler. Car en Maths c'est simple, soit t'as faux, soit non. Pas d'alternatives possibles, soit vrai, soit faux. Et ça rassure vachement surtout si ton cours précédent avec la blonde t'as fait comprendre des trucs sur toi-même qu'il y a une heure encore tu savais pas.

Merci les sciences.

[...]


Je bafouille une réponse sans sens provoquant son rire. Non, il faut pas qu'il rie ! Trop tard, je me sens rougir. J'adore ce son qui sort de sa bouche, il m'em... je me ressaisis et arrive enfin à articuler une phrase correcte sans hésiter ou bafouiller. Pas question de me ridiculiser plus que je ne le suis déjà. Son rire s'arrête doucement on reprend le début de discussion que j'avais interrompu grâce à ma maladresse vocale. Il me répond toujours aussi gentiment et moi je fonds comme neige au soleil devant son regard... Miam. Non arrête de fantasmer, espèce de sale ado bourré d'hormones malsaines, écarte ton regard loin de ce corps tentateur !

Mes yeux ne veulent désespérément pas obéir à mon cerveau. Fort heureusement (ou pas) la porte d'entrée s'ouvre coupant court à notre conversation. Ma s½ur fait irruption dans le salon où nous sommes assis sur le canapé. Elle me lance un petit sourire entendu et un clin d'½il qu'il ne remarque pas. Elle enlève sa veste, dépose son sac, va rapidement saluer les parents. Maman dans sa chambre à se reposer, Papa dans la cuisine à préparer le repas de ce soir. Elle revient ensuite dans le salon, une tasse d'eau en main et prend place à côté de lui avec un sourire tendre sur ses lèvres glossées. Elle pose sa tête et embrasse chastement son petit ami avec qui je parle pour s'intéresser à notre discussion.

Il aurait pu être un prof, un père de famille, un vendeur dans un sex-shop, un homme d'affaire célèbre, un homophobe même ! Pourquoi le petit ami de ma s½ur ?

[...]


Je me penche doucement, « tendrement » soi-disant pour esquiver au dernier moment les lèvres de la Princesse couramment appelée Laura Michels. Madame James applaudit en lâchant des petits cris appréciateurs. Elle est tarée cette prof, définitivement. Pourquoi je suis dans un lycée de malade ? Elle siffle presque, fière de ses « petits prodiges du théâtre » ! Elle exagère tout de même un peu, on a beau aimé le théâtre on est pas des pros ou autre. J'attends qu'elle finisse de nous couvrir de compliments pour savoir quelle scène est à faire. Elle se calme enfin et reprend son air sérieux et strict. Elle est assez lunatique quand même, elle fait presque peur par moment.

Elle lâche avec joie que la prochaine scène est la scène finale. Je grimace. La scène finale, celle où digne des contes de fée de gamines de 6 ans, le Prince danse avec la Princesse, yeux dans yeux, main dans la main (l'autre posée sur la taille pour danser, évidemment) et leur étreinte débordant d'amour fouuu ! Pour pouvoir conclure avec illogique : Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Phrase typique pour dire « Tout est bien qui finit bien, allez casse-toi ! ». Je soupire. Je me vois mal faire le Prince heureux qui danse avec sa bien aimée en baggy. Je tente maladroitement d'expliquer que cette scène ne sera pas possible à faire. Je n'ose plus rien dire quand le regard de ma prof de théâtre me foudroie. Okay, je me tais et je danse.

Les pas sont hésitants, confus. Je me prends les pieds dans les siens, et elle trouve le moyen de marcher sur mon baggy la gourde. La prof s'égosille en nous ordonnant de nous rapprocher et que je daigne enfin poser plus franchement ma main sur la taille de ma partenaire parce que d'après elle, ma compagne « ne mord pas ! ». Je roule des yeux, pose plus fermement ma main sur la taille de Laura qui rougit aussitôt. Une vraie bécasse c'est incroyable. La danse se fait plus facilement malgré mes réticences. Je m'adapte rapidement et le supplice (j'exagère je sais) se termine enfin lors que je peux lâcher la Princesse. Madame James annonce la fin de ce cours et je regarde l'heure.

Déjà 19h47. On a bien bossé, j'espère que Maman ou Sonia est là.

[...]


- Sonia est clouée au lit avec une grippe. Elle tousse sans arrêt et il lui aurait été impossible de venir te chercher, tu comprends ? M'explique-t-il de sa voix habituellement calme et posée.

J'hoche la tête en guise de compréhension.

- Et comme elle tenait à venir quand même je l'ai envoyée chez ta mère vu qu'elle serait mieux là-bas que chez elle seule, et je suis venue te chercher. C'est pas comme si ça me dérangeait.

J'hoche la tête une nouvelle fois alors qu'il parle tout en fixant la route avec le temps sombre qu'il y a. En sa présence, j'ai bien l'impression que ma langue se lie pour m'empêcher de parler. Je me sens tout timide et petit. Pourtant il n'a que 26 ans, soit 9 ans de plus que moi et il n'a que 3 centimètres sur moi. Mais je dois avouer que Bill m'intimide vraiment beaucoup. Je n'ai jamais pris le temps de le détailler quand nous sommes seuls. Je lui jette de discrets coups d'½il. Il est beau concentré sur sa route, les sourcils légèrement froncés. Il a sa bouche qui se plisse temps en temps ainsi que son nez. Je trouve ça toujours amusant de l'observer dans des situations quotidiennes.

Il se gare devant le portail de la maison, coupant le moteur et détachant sa ceinture me jetant un coup d'½il avant de sortir de sa voiture. Je reste sur place quelques secondes, avant de détacher à mon tour la ceinture de sécurité et de poser la main sur la poignée de la portière de sa belle voiture noire. Je soupire doucement et ouvre la portière, m'extirpant hors de la voiture, ne claquant qu'à peine la portière trop peur de l'abîmer. Avec un sourire, Bill ouvre le petit portail et file vers la porte d'entrée, ses Santiags claquant sur le chemin de l'allée. Je détourne mon regard, réajuste mon sac sur mon épaule et en fais de même.

Il entre sans toquer, il a tellement l'habitude de venir ici. Je le suis et ferme la porte d'entrée. Aussitôt je vois une masse qui est secouée de spasmes s'affaler sur moi. Ma s½ur tousse contre sa main, essayant vainement de s'excuser. Mais je la repousse pour le regarder et lui assurer que l'essentiel pour moi était de rentrer à la maison qu'importe le chauffeur. Elle sourit doucement alors que son sourire ne se transforme en grimace et qu'elle est prise d'une quinte de toux. Bill la prend par derrière et cale son torse contre le dos de ma s½ur qui tousse encore. Il joue tendrement dans ses cheveux lui murmurant des mots dans l'oreille.

Je passe à côté d'eux et essaie vainement d'ignorer la pointe qui vient titiller la saloperie d'organe qu'est le c½ur.

[...]


- Et c'est ainsi que s'achève la belle, la magnifique histoire de ce Prince et de cette Princesse.

Je grimace intérieurement alors que Mathieu conclut la pièce avec cette phrase stupide, encore plus stupide que la phrase typique. Mais Madame James veut ajouter sa petite touche, donc ben on va rien dire. Je lâche enfin Laura et soupire de soulagement. Chacun connaît son texte à présent. Mais il faut travailler son jeu d'acteur pour ne pas donner l'impression de réciter simplement et bêtement son texte. Car si chez certain entrer dans la peau du personnage est facile pour d'autre cette tâche se révèle ardue. Mais notre prof de Théâtre est tellement optimiste qu'elle est persuadée qu'on va faire un tabac au spectacle de fin d'année.

Je vois Laurent ricaner dans son coin. Ce petit salaud a eu mon ancien rôle lui ! Je lui tire puérilement la langue et son ricanement s'accentue. Je m'approche de lui et lui fais une pichenette. Il me regarde outré par mon geste et commence à me courser. Je rigole tout en essayant de m'échapper tout en cognant contre quelques élèves qui râlent mais la voix de Laurent me fait oublier de m'excuser. Je ris encore et sans regarder devant moi, je me cogne brutalement contre quelqu'un. Un léger cri de surprise se fait entendre alors que Laurent me colle contre son torse à cause de mon déséquilibre. Je relève la tête vers la personne que j'ai cognée et retiens tant bien que mal un cri de surprise.

Ma s½ur et son petit ami (que j'ai d'ailleurs bien touché en le cognant) me fixent légèrement inquiets. Je leur souris pour les rassurer et ma s½ur me rend mon sourire ainsi que Bill. Je me demande ce qu'ils font là et Sonia me répond comme si elle savait que cette question me démangeait, qu'ils étaient tous deux en route pour aller au resto. Maman lui a donc demandé de passer me prendre et qu'ensuite ils pourraient tous deux aller au resto sans problème. J'hoche la tête sans rien dire, et vais récupérer mes affaires. Je salue la troupe et la prof pour quitter la salle. Ma s½ur et Bill sont derrière moi et je les entends parler, rire.

Et aussi de quel plat ils vont manger ce soir. Ouais ça va arrêtez de me balancer votre soirée parfaite à la gueule.

[...]


Je souffle d'agacement alors que ma s½ur glousse à la blague de son petit ami. Ils finissent par se rendre compte que je suis plus désagréable qu'à mon habitude car Bill me regarde à travers son rétroviseur en haussant un sourcil. Il ne dit d'abord rien, continuant de répondre à Sonia qui a préféré ignorer pour l'instant mon problème pour passer une bonne soirée. Après tout elle aurait tout le temps à me consacrer plus tard quand Bill serait parti ! Je me renfrogne un peu plus et attrape mon I-Pod qui par manque de chance n'a plus de batterie. C'est l'énième soupir que je pousse.

- Quelque chose t'embête Tom ? Me questionne Bill en me fixant dans le rétroviseur alors qu'il est à un feu rouge.
- Non, non ça va. Marmonne-je en tournant la tête vers la vitre.

Je sens son regard s'attarder sur moi et ça me met mal à l'aise. Qu'il arrête de me regarder, j'ai déjà bien du mal à me faire à l'idée qu'il ne me soit pas accessible. Ca me hante gentiment tous les jours. Tous les soirs où je prends le bus, ou le matin, vu que je vois ma s½ur, je pense à Bill et quand je pense à ce stupide brun ça me déprime. Elle aurait pas pu tomber amoureuse d'un mec moins parfait ? Ca m'aurait pas dérangé d'en tomber amoureux vu qu'il n'était pas tout à fait parfait et que peut-être avec Sonia ça aurait pu se casser la gueule.

Je retiens à temps un soupir. Je pense à n'importe quoi là ! C'est limite si j'ai pas souhaité le malheur de ma s½ur à l'instant. Certes j'ai pu tomber amoureux de son petit ami mais je n'ai pas le droit de poser les yeux sur Bill, il est à elle, elle est à lui point final. Mais je sais que moi-même je ne résisterai pas à l'envie de dévorer du regard, laisser mes pupilles parcourir ses formes cachées par ses vêtements. Bill coule régulièrement un regard pour moi, surveillant ce que je fais. Ca aurait pu être mignon qu'il s'inquiète de ce qui me préoccupe si c'était pas lui la cause de mes divers soupirs et sautes d'humeur.

Au final il se gare devant ma maison je sors de la voiture sans prendre la peine de leur souhaiter une bonne soirée, je claque la portière (qu'avant je n'aurai jamais osé faire ça étant donné que c'est à Bill). Je traîne presque des pieds vers la porte d'entrée et marmonne quelques paroles envers le couple tout dégoulinant de guimauve encore dans la voiture sûrement étonné par mon comportement, mais je m'en fous, j'ai bien le droit de craquer un peu non ? Ca va je suis encore humain à ce que je sache. Je salue ma mère vaguement et monte prendre une douche.

Allez sous l'eau m'aidera à mettre au clair mes idées.

[...]


Je rentre dans le bus que conduit ma s½ur sans rien dire. Je lui embrasse la joue et m'installe à ma place habituelle, de mauvaise humeur comme depuis quelques jours. Le simple fait de voir ma s½ur me donne des envies de violence. J'en ai marre de penser à Bill, d'être jaloux de ma s½ur et d'aimer cet imbécile de brun. Je pourrais très bien avoir une petite amie mais non ! Mon esprit est obnubilé par lui. Je soupire et attrape mes écouteurs, je les mets dans mes oreilles et laisse la musique agresser mes tympans alors que ma s½ur semble vouloir me parler. Mais j'ai pas envie de discuter.

Or si j'avais fait attention, j'aurais pu remarquer que des cernes encerclaient ses yeux et qu'il semblait qu'elle avait pleuré.

[...]


- QUOI ?!

Mon cri résonne dans toute la maison ou presque. Sonia renifle une nouvelle fois en essuyant une larme. J'étais presque en état de choc. Ma s½ur et Bill avaient rompu.

- On était d'accord au début, notre couple commençait à stagner et chacun ne tirait plus rien de cette relation, donc on a décidé de rompre mais Tom... il me manque !

Je savais même pas quoi lui dire. Je ne pensais pas qu'ils pouvaient rompre ces deux là, je les voyais si soudés, si fusionnels presque, si... amoureux. Mais les apparences ont été trompeuses. Ils ont laissé faner leur passion et ont décidé de se séparer plutôt que de raviver la flamme. Je ne comprends pas pourquoi elle a accepté cette décision si elle se doutait qu'elle allait regretter. Je n'aime pas voir ma s½ur dans cet état, Maman pense qu'elle est grande qu'elle s'en remettra. Sonia n'en doute pas mais sur le coup c'est tellement douloureux me dit-elle. Je ne dis rien, bien trop ébahi par son flot de paroles.

- Je pense que je vais quitter la ville quelques temps.

Ma bouche s'ouvre sous la surprise ne m'attendant à une telle décision.

- Mais Sonia...
- Ce n'est pas définitif Tom, je viendrai te voir et Maman et Papa, sauf que je préfère m'éloigner un peu de tout ce qui me rapporte à Bill. C'est encore trop frais tu comprends ?


J'hoche la tête sans rien dire. Elle sourit doucement, caresse ma joue et embrasse mon front avant de se lever. Elle quitte ma chambre et descend faire part de sa décision à Maman. Le cri de Maman s'entend de la chambre et je soupire. J'ai beau l'aimer, je le déteste quand même un peu d'avoir pu un peu briser ma s½ur...

[...]


Manuela d'après ce que j'ai entendu est la nouvelle chauffeuse de mon bus habituel. J'entre et l'observe rapidement avant d'aller au fond cette fois-ci, je n'ai plus aucune raison d'être derrière la place du chauffeur si ce n'est pas ma s½ur. Elle a arrêté son boulot et a repris ses études, tant mieux pour elle. Mais elle me manque un peu, j'ai toujours eu l'habitude de la voir tous les jours, de lui parler souvent et là... plus rien. Elle est partie pour mieux se sentir ailleurs. Je ne l'ai plus vu depuis quelques semaines. Elle a profité des vacances scolaires pour filer à quelques dizaines de kilomètres loin d'ici.

Le bus décolle et chacun se rapproche de chez lui. Manuela ne passe pas par le même trajet que ma s½ur, elle prend un raccourci. On arrive plus rapidement. Je sors du bus en soupirant. J'ai vraiment du mal à me faire au départ de ma s½ur. Surtout que depuis qu'elle est partie Bill n'a plus aucune raison de passer nous voir, ça... m'attriste je crois. D'un côté ça empêchera mon esprit d'accentuer mes sentiments pour lui mais d'un autre côté j'aimais le voir souvent. Là toute ma routine habituelle est brisée. Même Maman est perturbée. Pendant deux/trois jours elle a préparé quatre couverts.

Je rentre dans ma demeure et un silence m'accueille. C'est habituel, ça ne me gêne pas. Je monte dans ma chambre. Je préfère ne pas perdre de temps et commencer mes devoirs. Les Maths me rassurent un peu. Enfin quelque chose que je contrôle. Les équations s'enchaînent sous mes yeux distraits. Je résous tranquillement chaque calcul. La porte d'entrée claque et je reste concentré ou distrait cela dépend. J'entends les talons de ma mère claquer sur les marches de l'escalier et la porte de ma chambre s'ouvrir. Je ne tourne pas la tête finissant mon dernier calcul avant de continuer mes leçons.

- Tom ?
- Hum ?
- Tu veux manger quoi ce soir chéri ? Je vais faire quelques courses...
- Ce que tu veux Maman, ça m'est égal.


Je devine qu'elle hoche la tête et la porte se referme. C'est fou comme ma s½ur rythme nos journées.

[...]


- Ca ira pour aujourd'hui ! Conclue Madame James en souriant.

Je souffle de soulagement. Le costume du Prince est enfin fini et je l'ai porté pour la première fois aujourd'hui. Sauf qu'il est un peu étouffant. J'ai beau être maigre il est chiant ce costume. Et j'ai bien rigolé quand j'ai vu Laurent en costume de cuisinier. Il m'a puérilement tiré la langue et s'est renfrogné dans son coin, prétendant qu'il ne voulait pas d'un costume aussi laid. En attendant mon costume est le plus beau et faut avouer qu'il me met pas mal en valeur. Sauf que bon je comprends le proverbe des filles là : « Faut souffrir pour être belle ». Dans mon cas pour être beau. Je retire le costume et me change sans gêne.

Oui je ne suis pas pudique devant les gens de ma classe. Je sens des regards s'attarder sur mon dos et des chuchotements suivis de gloussements. Je m'apprête à enfiler ma chemise quand la voix de l'ex de ma s½ur se fait entendre. Je me fige légèrement. Il parle avec apparemment Madame James. Qu'est-ce qu'il fait ici ? Il n'est quand même pas venu me chercher ? C'était Maman qui devait s'en charger. Je ne bouge plus du tout et Laurent vient même me demander si je vais bien. Je remonte un peu à la surface et hoche la tête en enfilant ma chemise. J'arrange quelque peu mes dreadlocks et me retourne. C'est bien cela, il parle à ma prof de Théâtre. J'attrape mon sac et vais près de lui.

- Qu'est-ce que tu fais là Bill ?

Il paraît surpris quelques secondes et me sourit. Ouais d'accord... En attendant il n'a pas répondu à ma question.

- Je suis venu te chercher. Ta mère m'a demandé gentiment si ce soir exceptionnellement je pouvais le faire. J'ai accepté.
- Hum, okay...


J'arrange mon sac sur mon dos, salue les potes et sors toujours. Je ne me sens pas encore prêt à me retrouver seul à seul avec Bill... Ca va faire un mois que Sonia est partie, et un mois que je n'ai pas vu Bill. J'avais réussit à freiner mes sentiments pour lui durant ce mois mais tout m'est revenu à l'instant. Il salue Madame James et j'en fais de même avant de quitter la salle. Nous marchons côte à côté sans rien dire. Du moins comptez pas sur moi pour ouvrir ma bouche en premier, je risquerais de sortir une connerie plus grosse que ma tête, m'enfonçant dans les problèmes jusqu'au cou.

- Tu vas bien ? Me demande finalement le brun.
- Oui ça peut aller et toi ? Lui dis-je par politesse.
- Mieux qu'il y a quelques jours...

J'hoche la tête sans ajouter quoique ce soit. A vrai dire je n'ai pas envie de savoir s'il s'est trouvé quelqu'un d'autre ou pas, ça ne m'intéresse pas vraiment. Pourtant, il m'a manqué.

- Tom je... est-ce que Sonia va bien ?

Nous sommes maintenant installés dans sa voiture, lui prêt à démarrer, moi la tête collée contre le vitre que je n'ai pas ouverte.

- Oui elle va mieux aussi, elle doit passer un concours pour continuer ses études et ça lui prend pas mal de temps pour arrêter de se morfondre.
- Je suis désolé qu'elle...
- Non, non je ne veux rien entendre, c'est entre vous, ça ne me concerne pas votre rupture.
- Si justement...
Ajoute-t-il nerveusement alors qu'il tapote son volant. Sonia te l'a sûrement dit, on en tirait plus rien de cette relation... Eh bien, même si j'ai aimée ta s½ur, depuis quelque temps je me suis pris à m'intéresser à toi par rapport à Sonia, on ne se connaissait pas vraiment avant mais là...
- Va droit au but.
Le coupe-je alors que mon rythme cardiaque s'accélère au fur et à mesure qu'il parle.
- Je crois que tu as fini par m'intéresser plus que tu ne le devrais.

Cette simple phrase me fait sursauter.

- Bill qu'est-ce que tu racontes ?
- J'ai en partie quitté Sonia pour encore mieux te connaître, je sais c'est immoral mais on était d'accord que la relation ne servait plus à rien, et...
Il soupire en passant sa main dans ses cheveux. Ca se trouve tu ne me considères que comme l'ex petit ami de ta s½ur...

Je suis soudainement pris de doutes, dois-je lui dire que je ressens la même chose voire un cran au dessus ou justement lui faire croire que je ne veux rien de lui ? Évidemment que j'ai envie de croire ce qu'il me dit mais en pensant à ma s½ur toute cette envie fond comme neige au soleil...

- Mais Sonia... on ne peut pas lui faire ça... Bafouille-je encore perturbé par ses paroles.
- On prendra le temps qu'il faudra Tom, je ne te force à rien tu sais.
- Mais Sonia...
Répète-je.
- Tu t'en fais pour elle ?
- Je ne peux pas lui prendre son ex...
- Elle ne voudra que ton bonheur, elle t'aime tellement tu sais, qu'importe avec qui tu peux être.


Je voyais bien qu'il essayait de me rassurer mais même si de tout mon âme je voulais être avec lui, Sonia était ma s½ur, et ma décision la ferait peut-être souffrir.

- Je... il faut que tu me laisses du temps... Conclue-je finalement cette conversation.
- Comme tu voudras...

Il tourna la tête vers la route et démarre sa voiture. Cette fois-ci comme à chaque fois que l'on est dans cette voiture, le trajet se fait en silence.

[...]


Mercredi, je sors de mon cours de Maths. Je ne me presse aujourd'hui pas. Je prends mon temps pour marcher, dire au revoir à des gens et me dirige cette fois-ci vers le parking du lycée. Je jette un coup d'½il aux bus et vois celui que je suis censé prendre. Ce bus que Manuela conduit toujours. Mais pour cette fois, je m'en vais vers une voiture noire qui m'attend, son propriétaire adossé à elle.

Il retire ses lunettes de soleil, me fait un grand sourire alors que je rentre dans la voiture. Il en fait de même et aussitôt il m'embrasse chastement.

- Tu as passé une bonne matinée ?

Je lui réponds, expliquant ce qu'il s'est passé. Finalement j'ai pris le temps de parler à Sonia et je lui dis la vérité et la situation dans laquelle j'étais avec Bill. Elle n'a pas piqué de crise, elle a pris l'information avec calme. Même si je suis sûr que ça a du lui demander un grand effort, elle m'a assurée que je pouvais m'engager avec Bill. Je n'ai pas voulu insister sur sa décision. J'ai donc avalé ma culpabilité envers elle, l'ai remercié et j'avais été rassuré. Je n'ai pas perdu de temps pour appeler Bill et lui faire le rapport à de la conversation. Le lendemain il était passé me voir et on a discuté de ce qu'on voulait l'un et l'autre. Je voulais une relation sérieuse et durable (je n'irais pas jusqu'à dire jusqu'à l'éternité) et lui aussi.

Maintenant on est ensemble et c'est ce qui compte. Même si dans 4 ans on allait rompre à cause de mes études, je me rappellerais chaque fois de ma relation avec lui. Elle avait été la plus passionnée, la plus amoureuse, même après la rupture, je savais que je l'aimais encore désespérément, je m'y étais fait et avais bâti ma vie à essayer de l'oublier. Je m'étais marié et avais eu des enfants, dont l'un se nomma comme lui.

A chaque fois que je prenais le bus, je passais ce court instant à m'autoriser à penser à lui, laissant mes souvenirs remonter et nouer ma gorge. Seulement le court instant m'aidait parfois à remonter la pente et à me dire que ma vie aussi banale qu'elle était, valait la peine que j'essaye de la vivre au maximum, en laissant mes souvenirs à propos de Bill rester comme un bagage que je ne récupérais qu'une fois dans un bus.

FIN
Tags : OS, B/T
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#Posté le mercredi 04 août 2010 14:17

Modifié le samedi 26 février 2011 02:37

.OS : Like Raito..

Couple : Bill/Tom
Genre : YAOI, Drame, Angst, Violent
Date de publication : 19/11/09
Autre : Avant de commencer à lire, je dois vous fournir quelques infos pour la compréhension du texte. Cet OS est basé sur Death Note un manga. Le personnage principal Raito, a en sa possession un cahier de la Mort (Death Note) qui en écrivant simplement le nom d'une personne dont on a le visage en tête la tue selon les critères que le possesseur de la DN a choisit. Bonne Lecture.

« Et si à la manière de Raito, Tom avait en sa possession une Death Note ? »


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Il était satisfait. Rien ne semblait briser la quiétude et le calme qui s'étaient installés à la terrasse du café où il se trouvait. Il regardait autour de lui, son stylo tapotant doucement le carnet qu'il tenait fermement en main. Il remarqua que le couple à côté de lui commençait à s'agiter bien qu'ils parlaient à voix basse. Il tendit l'oreille pour écouter la conversation.

- J'y crois pas ! Cracha la femme non sans fusiller l'homme en face d'elle du regard.
- Par pitié Sonia laisse-moi m'expliquer... Il ne put continuer car la femme lâcha d'une voix monotone et froide.
- Retrouve ta pétasse de Charlotte et oublie-moi Logan...

Et elle prit son manteau et quitta le café, les larmes aux yeux et le poing serré. Tom haussa un sourcil et se leva pour s'installer à la table du dit Logan.

- Bonjour. Dit-il d'un faux sourire en regardant le jeune homme.

Logan déjà désemparé soupira voulant savoir ce que lui voulait cet homme. Et à peine une minute après son nom était marqué sur le carnet suivit de « mourra d'asphyxie une minute après avoir dit son prochain au revoir ». Tom se leva avec un sourire sans joie et lui dit au revoir, le jeune homme répondit le même mot et le sourire de Tom s'accentua et il quitta le café pour se placer en face de la scène à travers la vitrine d'un magasin.

Logan but son café. Il soupira une nouvelle fois et hoqueta subitement. Il posa sa main sur son torse et commença à prendre de grandes bouffées d'air et il s'effondra au sol gigotant tel un ver au sol manquant d'air, les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte. A peine trente secondes plus tard, Logan Shan mourait. Tom sourit à la scène qu'il voyait de loin, serrant son carnet dans sa main...

[...]

Il fixait le corps longiligne devant ses yeux et ensuite le carnet qu'il tenait en main. Il ne savait jamais lequel choisir. Il avait envie (oh que oui !) de rejoindre son petit ami qui s'étirait presque comme un félin mais quand il jetait un coup d'½il au carnet qu'il avait, un doute pointait le bout de son nez et il se retrouvait dans la même situation que maintenant. Il l'ouvrit doucement vérifiant bien que son brun ne le regardait pas. Tout un tas de noms y étaient inscrits. La plupart du temps suivi de la cause de leur mort. Un léger sourire étira les lèvres de Tom. Il était fier d'avoir débarrassé ces vermines de la Terre. Et il n'avait presque rien fait, juste écrit leurs noms et pouf ! Ils mourraient. Il se sentait presque comme un Dieu qui avait le pouvoir sur ceux qui sont inférieurs à lui. Tellement pris dans son rêve qu'il ne vit pas le regard de son petit ami le fixait lourdement. Bill ne comprenait rien. Plus rien. Que se passait-il pour que Tom le délaisse ainsi ? Avait-il fait quelque chose de mal ? Il secoua la tête pour empêcher ses yeux de s'embuer et de chasser les idées noires qui embrouillaient son esprit. Il bailla doucement et se glissa dans les draps frais qui l'attendaient. Seulement des draps frais...

[...]

Il acheva la boucle de la lettre et fit le point final de sa phrase, prêt à attendre les secondes qu'il fallait pour assister au spectacle qu'il allait se dérouler. Cette fois-ci c'était Lola Mertrier la future décédée. Bien sur qu'elle allait mourir, mais pour la bonne cause. Ce qu'elle avait fait était impardonnable pour Tom. Elle était perfide et se devait de mourir. Lola était mariée et avait deux filles, des jumelles pour être précis. Mais Lola avait été une mauvaise mère et ça Tom le savait. Elle n'était pas patiente et s'énerver facilement, tout aussi facilement que ses mains partaient caresser violemment le doux visage de ses filles à chaque emportement. Son mari était faible et soumis, il n'arrivait même pas à se protéger des colères de sa femme, comment pouvait-il protéger ses filles ? Tom l'avait appris de sa mère aujourd'hui même. Le bruit court qu'elle battait ses filles et son mari mais tous craignaient d'avoir tord. Mais Tom n'avait pas peur. Pour lui c'était quitte ou double sur ce coup-là. Soit c'était vrai et il sauvait cette famille de la misère que leur infligeait Lola ou soit elle était innocente et la famille était brisée. Il releva les yeux pile au moment où Lola se fit renverser par la voiture. Un discret sourire fleurit sur ses lèvres en voyant le sang de la femme se répandre au sol.

[...]

Encore ce dilemme. Toujours ce dilemme. Allait-il un jour pouvoir à nouveau dire sans hésitation qu'il choisissait son petit ami plutôt que ce carnet ? Il soupira doucement et sortit de la chambre pour aller écrire quelques noms pour la semaine avant d'aller dormir. Bill serra fortement les draps entre ses doigts alors qu'un silencieux sanglot le secoua.

[...]

Il pleuvait et il s'abritait sous son parapluie à l'arrêt de bus en fixant la jeune femme en pleurs en face de lui. Elle souffrait ça se sentait. Il le sentait surtout. Cette femme il la connaissait. Cette femme c'était sa mère. Elle pleurait car son amant venait tout simplement de la laisser. Tom ne s'attachait jamais à ses potentiels beaux-pères. Aucun homme n'était assez bien pour elle. Non personne. La preuve le dernier venait de lui arracher des larmes. Il attrapa un stylo et une feuille dans sa poche. Il inscrivit clairement le nom de l'individu qui avait osé faire souffrir sa mère ainsi que la phrase suivante « se fera subitement sans aucune raison agresser par un passant (qui se tuera par la suite) avec un couteau dans l'estomac et souffrira le martyr pendant une longue minute dans la septième avenue. » Il se leva après avoir glissé le papier dans sa poche et se leva. Il embrassa le front de sa mère lui murmurant qu'il revenait vite. Elle opina les yeux gonflés et larmoyants. Il s'avança rapidement vers la septième avenue la main crispée sur le manche du parapluie et regarda autour de lui. Un cri transperça le calme qu'il y régnait et Tom tourna la tête vers l'origine du son. Là Kyle, l'ex de sa mère s'était écroulé au sol gémissant de douleur. Les yeux de Tom pétillèrent et le passant qui l'avait agressé pris de panique s'enfonça le couteau dans le c½ur en hurlant aussi. La minute qui suivit Tom la passa à le regarder agoniser, tout le monde autour de lui s'agitait, ne remarquant même pas qu'il souriait.

[...]

Il ferma le tiroir à clé et se glissa dans les draps frais. Les draps frais vides. Bill n'était toujours pas rentré. Mais aussitôt la porte d'entrée claqua et il entendit le bruit des Santiags de son petit ami claquer contre le sol aussi. La porte de la chambre s'ouvrit et Bill alluma la lumière qui agressa soudainement les pupilles de Tom. Il ne prit même pas la peine de s'excuser et partit dans la salle de bain, laissant la lumière allumée. Tom fronça les sourcils et sentit que Bill était agacé pour une raison X qui lui était inconnue. Il attendit patiemment que ce dernier revienne pour comprendre. Une dizaine de minutes plus tard il refit son apparition et le soupir agacé de Bill se fit entendre. Tom haussa un sourcil mais ne dit rien. Bill le regarda et lui demanda presque en aboyant ce qu'il lui voulait. Tom fronça une nouvelle fois les sourcils, prêt à répliquer mais les traits de Bill se crispèrent d'une autre manière et il s'excusa aussitôt. Il lâcha ce qu'il tenait en main et vint se blottir contre son petit ami. Tom fut surpris mais ne répliqua pas. Il le serra simplement contre lui alors que les yeux de Bill exprimaient une peur soudaine qu'il ne découvre tout...

[...]

Une femme cria d'effroi alors que l'homme deux secondes plus tôt était parsemé de spasmes, était inerte à présent. Et ce fut le déclic. Tout autour de lui s'activa. Tous tentaient de sauver l'homme qui venait de mourir. Ou plutôt que Tom venait encore de une fois provoquer la mort. D'ailleurs il était appuyé sur un mur, regardant la scène d'un ½il désintéressé. Une femme en larmes demandait au ciel pourquoi cela devait-il arriver et un homme alla plus tôt se faire du vent, pâle comme un mort. Tom leva les yeux au ciel. Cet homme avait violé sa propre femme et sa fille quoi de plus normal que de l'avoir puni ? Sa main serra un peu plus le carnet qu'il tenait, responsable de tout. Il se redressa pour repartir et ne vit pas le regard stupéfié de son petit ami qui avait remarqué l'attitude nonchalante de Tom vis-à-vis de la scène...

[...]

Devait-il l'ouvrir ? Il respectait l'intimité de Tom tout autant que Tom respectait la sienne mais pourtant trop de doutes, de coïncidences, d'hasards. Trop de choses qui pouvaient coller. Trop. Il souffla un bon coup pour se calmer et ouvrir le carnet. Il haleta aussitôt en voyant la première page remplie de noms. Lorsqu'il capta quelques phrases son souffle se coupa. Des dizaines, centaines de phrases de mort à la suite. Telle que « mourra de crise cardiaque. » ou « mourra étranglé. » Et pleins d'autres... Il lâcha le carnet et s'en éloigna. Il reprit son souffle en regardant le carnet effrayé. Il ferma les yeux et pensa aussitôt à quelqu'un. Non vraiment il ne pouvait pas supporter cette chose, non vraiment pas...

[...]

- Pourquoi sommes-nous ici Bill ?
- Je trouve l'endroit calme et reposant.


Ils se trouvaient dans un entrepôt éloigné de la ville. Tom regardait l'endroit suspicieusement et Bill glissa sa main dans celle de son petit ami.

- J'ai tout compris. Déclara soudainement Bill.
- De quoi ?
- Pourquoi est-ce que tu fais ça ?
- Fais quoi ?
- Tom !
Cria soudainement Bill en se retournant face à lui lâchant sa main. Tu sais de quoi je parle !

Tom joua le rôle de celui qui ne comprenait pas. Après tout il n'allait quand même pas tout avouer comme cela, surtout que ça se passe que Bill parle d'autre chose.

- Non justement. Répondit-il calmement alors qu'il était loin de l'être.

Bill se mordit la lèvre et recula de quelques pas, les larmes lui montant aux yeux. Tom n'était même pas capable de l'avouer.

- Est-ce que tu m'aimes ? Demanda-t-il la voix faible.
- Bien sur Bill... Souffla Tom surpris que Bill en doute.
- Alors pourquoi ?!
- Mais Bill de quoi parles-tu ?
- Je parle de ce carnet bon sang !
Eclata-t-il enfin, les larmes dévalant sur ses joues. Il... tu... pourquoi ?!

Tom regarda son petit ami sans expression particulière alors qu'au fond de lui tout faisait rage. Il tenta de s'approcher de Bill mais ce dernier protesta en hurlant de ne pas l'approcher. Sa main qui avait tenté de l'attirer à lui descendit doucement alors qu'il cligna des yeux.

- Bill...
- Ca suffit ! Tu... tu peux pas juste... rester là comme ça... sans être... puni...
Acheva-t-il en un souffle.

Tom ne comprit pas sur le coup ce que Bill voulut dire mais lorsqu'il perçut ce bruit de métal qu'il n'aurait jamais voulu entendre, il se figea vivement. Et une voix forte et grondante hurla :

- Haut les mains ! Vous êtes en état d'arrestation pour homicide !

Tom ne réagit pas plus lorsqu'on s'approcha de lui pour lui passer les menottes. Ce ne fut que lorsque qu'un homme s'approcha de Bill pour l'enlacer fortement contre lui en une étreinte tendre et amoureuse qu'il hoqueta de surprise...

FIN
Tags : OS, B/T
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#Posté le jeudi 19 novembre 2009 10:13

Modifié le mardi 12 octobre 2010 07:41

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